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Angela Papaccio, le Kendo féminin en Italie.

Le Kendo féminin en Italie

Ken Do Mag a rencontré Angela PAPACCIO

KEN DO Magazine – Pourquoi as-tu commencé le kendo ? 

Depuis l’enfance j’ai fait beaucoup de sport en compétition. Vers mes 18/19 ans je ne supportais plus l’hyper-compétitivité et l’atmosphère féroce qu’elle créait, et j’ai donc arrêté le lancer de javelot en compétition, pour passer à une pratique occasionnelle du tennis. Au bout de 3 ans, cela est devenu répétitif et ennuyeux, j’ai donc décidé de me lancer dans les arts martiaux. J’ai été particulièrement attirée par le kendo, à cause de l’usage du sabre, et de ses connexions très étroites avec la culture japonaise. Ces deux caractéristiques semblaient faire du kendo une activité harmonieuse présentant un équilibre entre physique et mental.

Pourquoi est-ce-que tu continues aujourd’hui ? 

Car pour la première fois de toute ma vie, j’ai trouvé une activité si dure à maîtriser, et si fluide dans sa compréhension que même après toutes ces années je suis aussi curieuse et stimulée qu’à mes débuts.

Qu’est-ce-qui a changé pour toi depuis l’obtention du 7e Dan ?  

Malheureusement rien n’a changé puisque la Covid est arrivée quelques semaines seulement après mon passage de grade. Donc repose-moi la question dans un an !
Tu as aussi été compétitrice, ainsi que coach pour l’équipe italienne de Kendo : qu’est-ce-que cela t’a apporté dans ta pratique ? 

C’est une expérience incroyablement formatrice. En tant que compétiteur, faire partie d’une équipe et rencontrer les meilleurs de son pays permet de tester les progrès qu’on fait au dojo. Cela te force à affirmer ton caractère et ta personnalité sous l’influence du stress et de la pression dans un environnent compétitif, avec l’idée de donner 120 % de toi-même pour atteindre un but commun : le succès de l’équipe …

 

Article extrait du magazine Ken Do Mag N°2
Rédacteur et photos : Ugo LEMONNIER