NÔGAKU-SHI, SHITE-KATA EN KONGÔ RYÛ
J’ai commencé à apprendre le Nô en 2008. Je suis Nôgaku-shi (professionnel du Nô), et en même temps j’étudie le Nômenuchi (la création du masque de Nô) ainsi que la calligraphie.
Dans la culture japonaise, comme dans le Jodo il y a beaucoup de disciplines contenant le mot dô (la voie) et je pense que dans toutes les « voies » il y a des idées communes, qui sont notamment liées à l’état d’esprit. Le Nôgaku et le Nômen-uchi sont aussi la « voie », bien qu’ils n’aient pas de suffixe dô. En parlant de la « voie », on utilise souvent le mot Shu-Ha-Ri. A l’étape de Shu, ce n’est pas simplement imiter les mouvements du maître.
D’abord, en étant dans l’état de mushin, appliquer les formes dans son corps. C’est le premier pas de la « voie » qui semble être très rigide, mais au fur et mesure que l’on s’habitue aux mouvements, une autre sensation commence à naître.
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Yumiko HIRASAWA
Article extrait du magazine Ken Do Mag N°6
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